psychometrie préhistorique

La psychometrie 4e partie

S’il est un domaine dans lequel la psychométrie a démontré son utilité et son efficacité, c’est le domaine historique et en particulier l’archéologie. Nous en donnerons quelques exemples que vous pourrez aisément approfondir en vous référant aux ouvrages consacrés à ce sujet. Stephan A.Schwartz a, par exemple, publié un livre sur l”archéologie psychique intitulé “Les Cavernes secrètes du temps “(Laffont 1980), où il décrit la collaboration entre archéologues et psychométres. L’archéologue qui a découvert le célèbre site précolombien de Très Zapotes à révélé en 1961 que c’était grâce à l’aide d’un médium psychométre. Le professeur Norman Emerson a pour sa part utilisé pour ses recherches les facultés psychométriques d’un certain Mc Mullen, camionneur de son état, qui était non seulement capable de remonter dans le temps à partir d’objets, mais également, du simple fait de parcourir un site archéologique, de décrire en détail le peuple qui l’avait habité et les évènements qui s’y étaient produits.

Un autre remarquable psychométre en ce domaine fut le polonais Stefan Ossowiecki. Le professeur Stanislas Poniatowski, ethnologue à l’université de Varsovie rapporte dans “Parapsychological Probing of Prehistoric Culture” qu’un certain nombre de renseignements fournis par Ossowiecki, et inconnus à cette époque, ont pu être authentifiés par la suite. En observant tous les détails de la civilisation où il se mouvait à volonté, il révéla, en psychométrant un outil en pierre magdalénien que les femmes de cette époque (15000  à 10000 av.J.C ) portaient des coiffures extrêmement sophistiquées. Ce qui parut plus qu’étrange aux ethnologues, avant d’être confirmé par la découverte de statuettes magdaléniennes. Il  donna  ainsi un grand nombre de détails sur la vie quotidienne des populations concernées, comme le fait que les hommes préhistoriques se servaient de lampes à huile. Lors de fouilles en Dordogne, on découvrit ultérieurement de telles lampes, avec les caractéristiques exactes de ce qui avait été décrit. Les fouilles archéologiques confirmèrent toujours les croquis établis par le psychométre, tant sur l’habitat, que sur le gibier, où les rites funéraires. Ossowiecki fit également en 1935, à partir d’un morceau de pied modifié le récit complet de la vie d’une princesse égyptienne, qui se déroulait pour lui avec plus de précision qu’un film.

Un autre domaine où la psychométrie donne d’excellents résultats et devrait être davantage utilisée, c’est dans la recherche de personnes disparues. Nous prendrons pour exemple l’un des multiples cas résolus par Gérard Croiset. En 1976, il est appelé par la police hollandaise, avec laquelle il a fréquemment travaillé, pour retrouver un certain M.Fast, qui avait disparu. Dès qu’il eut pris en main la photo de l’intéressé, il a dessiné un pont, précisé que le sujet était entré dans l’eau du côté droit du pont, et s’était noyé. Il expliqua que le corps ne se trouvait plus à cet endroit de la rivière, et qu’il ne serait trouvé que le vendredi suivant, à un endroit qu’il marqua d’une croix sur la carte, tout en faisant du lieu une description précise : une dérivation de la rivière, un promontoire, une vieille barrière et une souche d’arbre, ainsi que des bouquets de roseaux de part et d’autre du cours d’eau. Tous les détails étaient exacts, et le corps de M.Fast, qui avait eu selon Croiset un malaise cardiaque avant de tomber à l’eau, fut retrouvé le vendredi matin à l’endroit désigné.

Gérard Croiset, surnommé Le Médium d’Utrecht, est un sujet si doué et si intéressant que nous en reparlerons dans de futurs articles sur les diverses formes de métagnomie .Dans le domaine que nous explorons actuellement, une déclaration de Croiset a retenu notre attention :”La raison pour laquelle j’ai plus souvent la vision d’un témoin ou de la victime plutôt que celle de l’assassin :au moment du meurtre, la victime envoie en quelque sorte un appel à l’aide, un signal de détresse. Le meurtrier ,au contraire ,se dérobe psychiquement, se dissimule à la vision paragnostique ,comme il le fait vis à vis de la police. Ce qui explique un taux de réussite totale supérieur à 80% dans les cas de disparition accidentelle, contre seulement 10% de succès complet dans les cas de meurtre. Je peux ordinairement donner à la police des indications qui font avancer l’enquête, mais je ne vois pas le meurtrier. ”

Après ce survol de diverses applications auxquelles se prête la psychométrie, le moment est venu de jeter si possible quelque éclairage sur le mécanisme. Les explications qu’en donnent Bozzano et d’autres chercheurs de la même époque se heurtent aux limites de la science du début du 20ème siècle. Vous pouvez facilement vous y reporter, mais une approche, disons plus moderne nous paraît plus pertinente.

Il semble que, par l’intermédiaire d’un objet, s’ouvre l’accès à ce que le professeur Dutheil, de la faculté de médecine de Poitiers nommé le Système d’information universel. Le physicien Paul Chauchard emploie pour sa part le terme de Conscience supra lumineuse. Les échanges se feraient par le biais de particules subatomiques, nommées tachions, avec le lobe temporal droit de notre cerveau. Depuis longtemps des expériences d’excitation de ce lobe ont été menées, conduisant à des états de clairvoyance, de visions holistiques, de compréhension globale et universelle. Il semblerait que les sujets les plus doués pour l’expérience psychométrique soient ceux dont le lobe temporal droit est naturellement le plus développé, ou à été entraîné par certaines pratiques de type méditation. L’objet psychométré permettrait d’accéder à tout ce qui a de près ou de loin été en rapport avec lui. (Comme  par exemple le morceau de charbon que le mineur avait lui même tenu en main, ce qui avait permis à la psychomètre de revivre la mort du père de ce dernier.) Il est à noter que l’accès à ce Système d’information universel, qui n’est guère différent de ce qu’il est convenu d’appeler Annales akashiques, se joue totalement de la temporalité. Comme nous en avons donné plusieurs exemples, on peut y lire aussi bien l’avenir que le passé : la psychométrie du morceau de branche  avait permis de décrire un futur éboulement de terrain, tout comme Gérard Croiset a pu déterminer à l’avance le jour et le lieu de découverte du corps. Certes, en ce qui concerne le futur, il convient d’émettre la réserve d’usage, en raison des futurs multiples, qui restent potentiels, jusqu’à ce que certains disparaissent, au bénéfice du seul et dernier qui sera effectivement réalisé. C’est pourquoi les visions de l’avenir sont d’autant plus fiables que leur échéance est proche, et que le futur probable est comme qui dirait suffisamment cristallisé, par rapport aux autres possibles qui s’effacent progressivement. Nous y reviendrons plus en détail quand nous aborderons les questions de prophétie et de prédiction.

Hormis cette réserve, nous pouvons considérer que la psychométrie est la clé qui ouvre la porte sur la mémoire universelle, mémoire du passé, du présent, et d’une frange du futur. Cette mémoire universelle contient également notre propre mémoire, nos archives en quelque sorte. Rien de tout cela ne réside à proprement parler dans notre cerveau, qui est l’instrument permettant par l’intermédiaire du lobe temporal droit (et subséquemment de l’hippocampe) d’aller puiser dans nos archives personnelles ou dans les archives collectives, selon notre degré de réceptivité.

Étant donné que la plupart d’entre nous possède un lobe temporal droit en état de fonctionnement, on peut affirmer que la psychométrie est une fonction naturelle, à la portée de tous. Ce n’est en principe qu’une question de degré, à développer par l’entraînement. Nous sommes quelques uns parmi nos connaissances, à nous astreindre à un exercice régulier, et plusieurs commencent à obtenir des résultats tangibles . Si vous désirez vous associer à cette pratique ou nous faire part d’expériences en la matière, n’hésitez pas à prendre contact avec avec nous.

 

 

1 Commentaire

  1. Bonjour et merci pour cette article ,
    C’est étonnant car je vis ce type de phénomène en vision à distance. Les informations se créent “devant moi”par vision.J’obtiens ainsi les informations sur l’objet. En revanche ça ne passe pas par le touché.

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